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Photo by Taj

Taj

Photographie

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Tout a commencé à la naissance de son petit frère en 1988…
Taj n’a que 6 ans, mais elle chipe régulièrement l’appareil photo de ses parents pour le prendre en photo.

Au début personne ne la gronde, ils trouvent même ça mignon.
C’est en voyant un film entier immortalisant ses camarades de classe qu’il lui devient interdit de sortir avec l’appareil sans surveillance et surtout sans l’accord de ses parents.

Ce n’est pas un jouet qu’ils disaient…
Mais c’est ce qu’elle a toujours aimé faire et à fait naître cette passion : les gens et leurs moments de vie.

L’émotion à un instant précis.
Très tôt, elle commence à travailler et elle ne terminera pas ses études secondaires ; ce qui n’est que partie remise. Ce sont d’abord des petits boulots temporaires, puis très vite elle bifurque vers le domaine social. Aimant voyager et rendre l’utile à l’agréable, elle décide de quitter la Suisse pour rejoindre une ONG danoise qui la conduira au Mozambique. C’est à son retour, deux ans plus tard, qu’elle entamera sa formation de photographe en dual, au CEPV et au sein du studio de photographie Fabrice Piraud à Genève.
Diplômée en 2013, elle crée, avec la collaboration de Fabrice Piraud, deux consœurs et deux amies stylistes, l’association Espace Grand Angle au sein duquel elle partage le studio du même nom en tant que photographe indépendante.

L'artiste vous présente sont choix de photos:

La première série est un mélange de portraits en studio. Chaque personne photographiée m’a permis d’explorer la lumière. Parfois très simple et parfois plus élaborée, celle-ci m’a permis de mettre en valeur ce que j’ai ressenti ou vu en eux à un instant précis ; un trait de personnalité qui n’est pas apparent au premier abord.


La deuxième série est une série qui me tient particulièrement à cœur. Il s’agit d’Eric Grassien. Un personnage genevois qui fait partie du décor ; tellement présent qu’on en oublierait jusqu'à son existence.
Ce n’est pas tous les jours qu’une personne en situation d’handicap fait appel à moi pour une session de portraits en studio. Et ce fut un des moments les plus authentique que j’ai eu le plaisir de partager. Sans chichis. Un fond blanc, une lumière, Eric, moi et son chien. Sans la confiance que m’a vouée Eric, je n’aurais pas pu capturer son essence vraie et je l’en remercie sincèrement.


La troisième série est celle de Shiko Hito. Mélange de portraits en intérieur et en extérieur. Des portraits de personnages imaginaires ; parallèles. Un monde où l’absurde, le burlesque et la comédie se rejoignent. Sans tabous et sans jugements.
 

Il n’est pas toujours évident de poser pour se faire photographier. En tant que photographe on rentre dans un espace très intime où la confiance joue un rôle plus qu’important. J’ai eu la chance et le privilège, avec chacun et chacune, d’être libre
de photographier ce que je voyais et ce que je ressentais. Et surtout, surtout, d’assister à des moments où la gêne disparait.

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